samedi 22 mai 2010

LA BIBLIOTHEQUE


Il n'est pas de plus grand bonheur pour moi que de passer mon après-midi à la bibliothèque.

J'habite une grande ville qui possède une grande bibliothèque, très bien achalandée d'oeuvres très hétéroclites.

Cet après-midi, malgré ma lombalgie qui me fait souffrir, j'ai réussi à me traîner jusqu'à la bibliothèque, et là j'ai rechargé mes batteries... j'ai feuilleté, j'ai fouiné.... j'ai discuté avec quelques lecteurs .... et j'ai ramené des livres.

Grâce à une vieille dame qui était là, j'ai découvert Aki Shimazaki.... c'est elle qui m'a fortement recommandé cet auteur. Je me suis empressée de commencer les livres en question dès que je suis rentrée chez moi et c'est un vrai bonheur .....

vous qui passez ici je vous donne les titres : TSUBAKI (Camélias en japonais) - HAMAGURI (coquillages) - WASURENAGUSA (myosotis) - TSUBAME .... il existe un 5ème livre de cette série "le poids des secrets" mais je n'en connais pas le titre.....

Le livre est un moment magique à partager d'abord avec soi-même et puis ensuite à faire partager.....

sur ce, je vais continuer mes lectures..... bonne soirée




lundi 10 mai 2010

CHAUMEUR ou CHOMEUR


C'était un temps où le mot "chômeur" s'écrivait encore "chaumeur"... un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, un temps dont je me souviens puisque j'ai bien plus de 20 ans.

Mon grand père maternel était "chaumeur" c'est-à-dire qu'il disposait le chaume sur les toits, à une époque où le toit de chaume n'était pas un luxe ostentatoire, mais simplement le commun des toits dans cette belle province qu'est la Bretagne.

Dire qu'il était chaumeur était son titre de gloire, il était fier de son métier.
Non seulement il faisait les toits de chaume, mais il ramassait ce qui allait servir à faire le toit, faisait sécher, le mettait en bottes.

J'étais petite mais je me souviens être allée le voir faire son métier et surtout ce qui m'avait étonnée c'est qu'il plantait des fleurs sur le faîte des toitures... je trouvais ça très joli des toits terminés par des fleurs. J'ai su bien plus tard que la terre tout là haut servait à consolider l'ouvrage.

Maintenant le mot chômeur se prononce à demi-mot, il ne s'écrit plus de la même façon, il a perdu de sa noblesse, le métier existe toujours mais les beaux toits de chaume sont réservés à de belles propriétés et ne racontent plus la même histoire que dans mes souvenirs d'enfance.

Nostalgique moi ? vous croyez ???? peut-être, après tout .....;